Historique des ordinateurs Atari:

Dernière mise à jour: 30 Mai 1997

Atari 520/1040 STf:

Apparu en 1985, l'Atari STf est le premier ordinateur 16 bits d'Atari. Il ouvre aussi la nouvelle génération des ordinateurs personnels 16 bits.
L'Atari STf utilise le microprocesseur 16/32 bits Motorola 68000, d'où son nom: les lettres S et T sont les abréviations de Sixteen et Thirty-two (les nombres 16 et 32 en anglais).
L'Atari STf possédait 520 ko octets de RAM (ce qui était beaucoup à l'époque), possédait une palette de 512 couleurs et surtout un système d'interface graphique, le GEM, qui facilitait la communication entre l'utilisateur et l'ordinateur. Sur les premières versions, le lecteur de disquettes et l'alimentation étaient séparés de l'unité centrale. Les prises Midi se trouvaient à l'arrière du boîtier. Le système d'exploitation (TOS et GEM) était chargé depuis le lecteur de disquette. Puis, rapidement, il se trouva en ROM (les supports de ROM étaient présents sur les premières versions, mais pas les ROM). A noter que l'Atari STf était le premier ordinateur à proposer une résolution d'écran de 640x400/2 couleurs ainsi que les fameux ports Midi en série

• Microprocesseur: Motorola 68000 16/32 bits (registres de 32 bits en interne, bus de données de 16 bits et bus d'adresses de 24 bits) cadencé à 8 MHz;
• RAM: 512 Ko pour la série 520 STf et 1024 Ko de RAM pour la série 1040 STf;
• ROM: 192 Ko contenant le système d'exploitation TOS et l'interface graphique GEM;
• Versions du système d'exploitation: 1.0, 1.2 (identique à celle du Mega STf) et 1.4 (couramment appellé Rainbow TOS);
• Résolutions graphiques: 320x200/16 couleurs, 640x200/4 couleurs et 640x400/monochrome;
• Palette: 512 couleurs;
• Lecteur de disquettes: 3"5 720 Ko;
• Ports intégrés:
  • 2 prises Midi;
  • 1 port série;
  • 1 port parallèle;
  • 1 port cartouche;
  • 2 ports joysticks/souris;
  • 1 port pour lecteur de disquette externe;
  • 1 port ACSI pour disques durs externes;
  • 1 port pour moniteur couleurs ou monochrome (prise DIN 13 broches !!).

Atari Mega STf:

Apparu en 1987, l'Atari Mega STf est un Atari 1040 STf destiné au marchés professionnels. Il se distingue du STf normal par un boîtier de type desktop, un clavier externe (le port souris se trouvant sur celui-ci). Il est possible de rajouter sous ce boîtier un autre contenant un disque dur externe.
Techniquement, il se distingue du STf normal par l'adjonction d'un nouveau circuit électronique, le Blitter, ainsi que d'une horloge interne. Il était vendu avec 1024 Ko de RAM en série et un écran monochrome.

• 1024 Ko de RAM en série, extensible à 2 ou 4 Mo;
• Blitter: ce processeur graphique contient le fameux algorithme de la "Raster Copy" (que Sega et Nintendo s'arrachent). Cet algorithme était rélisé logiciellement dans les 520/1040 STf;
• Version du système d'exploitation: 1.2. A noter que ce système testait la présence ou non de l'horloge interne, ce qui permis de l'implanter plus tard dans les 520/1040 STf (l'horloge étant alors gérée par le clavier).

Atari 520/1040 STe:

Apparu en 1989, l'Atari 520/1040 STe est une amélioration technique des 520/1040 STf. Il dispose maintenant d'une palette de 4096 couleurs, d'un circuit son DMA permettant de jouer de la musique digitalisée en stéréo. Le Blitter a lui aussi été ajouté. Quelques modifications ont été apporté au circuit vidéo pour faciliter le travail des programmeurs (scrolling hard comme sur l'Amiga 500, genlock).

• Palette de 4096 couleurs, mais malheureusement toujours les 3 mêmes modes vidéo: 320x200/16 couleurs, 640x200/4 couleurs et 640x400/2 couleurs;
• Processeur graphique: Blitter cadencé à 8 MHz;
• Modification du circuit vidéo, le shifter: scrolling hard, genlock;
• Nouveau circuit son: le DMA pour jouer de la musique en 6.25 kHz, 12 kHz, 25 kHz et 50 kHz en 8 bits mono ou stéréo;
• Addition de mémoire par barrettes SIMMs (jusqu'à 4 Mo);
• Ports intégrés supplémentaires:
  • 2 prises RCA pour brancher sur deux hauts parleurs;
  • 2 nouvelles prises analogiques (pour brancher un pistolet optique, un paddle, ...);
  • sur certains STe (allemand notamment), prise tuner TV pour connecter l'ordinateur sur une télévision;
• Versions du système d'exploitation: 1.6.

Atari Mega STe:

Commercialisé en 1991, le Mega STe est la version professionnelle du STe, comme le Mega STf l'a été pour le STf. Il se distingue du STe normal par un boîtier de type desktop avec un disque dur SCSII 3"5 intégré (avec un adaptateur), un clavier externe (compatible Mega STf). Il était vendu avec 1024 Ko de RAM en série et un écran monochrome. Il est le premier ST a inclure le nouveau bureau "Newdesk".

• Microprocesseur: Motorola 68000 cadencé à 16 MHz avec une mémoire cache;
• Coprocesseur mathématique: Motorola 68881 en option;
• RAM: 1 Mo, extensible par barrettes SIMMs jusqu'à 4 Mo;
• Versions du système d'exploitation: 2.05, puis 2.06;
• Lecteur de disquettes: 3"5 720 Ko pour les versions 2.05, puis 1.44 Mo avec les versions 2.06;
• Ports intégrés:
  • 2 prises Midi;
  • ports audio stéréo;
  • 3 ports séries;
  • 1 port parallèle;
  • 1 port cartouche;
  • 1 port communication LAN LocalTalk;
  • Possibilité d'intégrer un disque dur SCSII 3"5 (avec un adaptateur);
  • 1 slot d'extension VME (pour cartes vidéos).

Atari TT 030:

Présenté en 1989, le TT 030 (Thirty-two/Thirty-two, 32 bits/32 bits) est certainement l'ordinateur le plus puissant qu'Atari ait conçu ! Beaucoup plus rapide qu'un Falcon 030, en terme de vitesse d'exécution pure. Il est la station PAO idéale pour tous les Ataristes avec, en autre, le logiciel Calamus.
Il est le premier et le seul Atari à utiliser deux types de mémoires: la ST RAM et la TT RAM. La ST RAM est utilisée pour la mémoire vidéo et les fonctions DMA ainsi que pour obtenir une compatibilité avec la série ST. La TT RAM est utilisée pour les oprérations de calculs. En effet, elle n'est pas soumise comme la ST RAM aux accès vidéos. Il est aussi le premier Atari a pouvoir utiliser et exploiter réellement les possibilités des moniteurs VGA. Il était d'ailleurs vendu avec un écran de 19" en option (avec une résolution inédite en bi-couleurs).
Les premières versions des TT, notamment américaines, avaient un Motorola 68030 cadencé à 16 MHz. Les européens ont tout de suite été cadencé à 32 MHz. A noter qu'il existait des TT avec le système d'exploitation Unix: les TT/X.

• Microprocesseur: Motorola 68030 cadencé à 32 MHz avec de la mémoire cache;
• Coprocesseur mathématique (en série): Motorola 68882 cadencé à 32 MHz;
• RAM: extensible jusqu'à 266 Mo;
• Versions du système d'exploitation: 3.01, puis 3.06;
• Lecteur de disquettes 3"5: 720 Ko pour les versions 3.01, puis 1.44 Mo avec les versions 3.06;
• Possibilité d'intégrer un disque dur SCSII 3"5 (sans l'adaptateur);
• Ports intégrés:
  • 2 prises Midi;
  • ports audio stéréo;
  • 4 ports séries;
  • 1 port parallèle;
  • 1 port cartouche;
  • 1 port communication LAN LocalTalk;
  • 1 slot d'extension VME (pour cartes vidéos);
  • 1 port SCSI externe.

Atari Falcon 030:

Présenté pour la premiè fois en 1992 au grand public, le Falcon 030 est une véritable bête de course. Moins puissant que le TT en vitesse pure, cela s'améliore nettement en lui ajoutant une carte d'accélération (type "CENTurbo 1" pour monter la cadence du microprocesseur à 40 MHz). Par contre, en ce qui concerne les résolutions graphiques ainsi que, et surtout, les capacités audio, même encore aujourd'hui il peut donner des leçons. Direct To Disk (et du vrai !), son numérique 16 bits stéréo 50 kHz, pourquoi croyez-vous qu'il est actuellement l'ordinateur préféré des DJ's ? Pourquoi j'ai un ami infographiste qui calcule ses animations sur un PC avec "3D Studio" et qui les affichent sur son Falcon ? Parce que c'est une sacré bécane, une vraie, qui vous étonne tous les jours, sur laquelle on prend son pied, sur laquelle on peut programmer efficacement et rapidement, et qui ... Vous l'avez remarqué: j'adore mon Falcon et je ne le vendrai jamais. Quand vous savez que mon copain affiche ses animations sur Falcon car cela va beaucoup plus vite à animer sur un Falcon que sur un PC et que surtout l'animation est d'une fluidité parfaite. La qualité d'affichage des images n'a rien avoir avec celle sur PC, et pourtant il a une sacré carte vidéo sur son PC. Et bien non: le Falcon est meilleur !!
Le Falcon 030 est aussi le seul Atari a posséder un AES permettant d'afficher une interface graphique en couleurs (on peut le faire maintenant sur les autres machines avec le logiciel "NeoDesk", par exemple).

• Microprocesseur: Motorola 68030 cadencé à 16 MHz avec 256 octets de mémoire cache (contrairement au 68030 classique, le bus de données est sur 16 bits au lieu de 32);
• Coprocesseur mathématique (en option): Motorola 68881 ou 68882 cadencé à 16 MHz;
• Processeur pour le traitement de données numériques: Motorola DSP 56001 cadencé à 32 MHz (16 MIPs) avec 32 Kmots de SRAM;
• Processeur graphique: Blitter cadencé à 16 MHz;
• RAM: 1 Mo, 4 Mo (en série) ou 16 Mo (14 Mo utilisable pour des raisons de compatibilité avec les adresses systèmes du ST) en 32 bits (car la vidéo y accède en 32 bits);
• ROM: 512 Ko;
• Versions du système d'exploitation: 4.01 (à éviter absolument ! Signifie que vous possédez un prototype), 4.02 puis 4.04;
• Résolutions graphiques:
  • mode VGA minimum: 320x200/4 couleurs;
  • mode VGA maximum: 640x480/256 couleurs;
  • résolution maximum sur une télévision: 768x576/65536 couleurs;
  • mode True Color 16 bits: permet d'afficher 32768 ou 65536 couleurs en même temps;
  • scrolling hardware;
  • possibilités de genlock, d'overscan;
  • le Falcon 030 peut se connecter sur une télévision, un moniteur RGB, VGA, SVGA ou multisynchro;
• Palette: 262 144 couleurs;
• Possibilités sonores:
  • lecture/enregistrement de sons jusqu'à 8 voix en 8 bits mono/stéréo ou 16 bits stéréo;
  • fréquence de digitalisation: jusqu'à 50 kHz;
  • véritable Direct To Disk;
  • Processeur DSP pour le traitement du signal et ainsi réaliser des effets (voix type robot, effet cathédrale, ...);
• Lecteur de disquettes 3"5: 1.44 Mo;
• Disque dur interne 2.5" (en option): on peut mettre sans problème un disque dur 3.5" dans le boîtier d'origine (il suffit d'acheter une nappe 2.5" -> 3.5" et le disque dur 3.5", bien sûr !);
• Ports intégrés:
  • 2 prises Midi;
  • 2 prises joysticks/souris;
  • 2 prises analogiques pour brancher un paddle;
  • 1 entrée audio stéréo;
  • 1 sortie audio stéréo;
  • 1 port série;
  • 1 port parallèle bidirectionnel;
  • 1 port cartouche 128 Ko;
  • 1 port vidéo analogique RGB, VGA et composite;
  • 1 port modulateur RF;
  • 1 port DSP (pour connecter d'autres entrées/sorties audio);
  • 1 port communication LAN LocalTalk (taux de transfert de 250 Kbauds);
  • 1 slot d'extension VME (pour cartes d'extensions);
  • 1 port SCSI II externe (qui est en fait un vulgaire port SCSI I, seul la prise est de type SCSI II).

Atari Falcon Microbox (Falcon 040):

Lors de l'apparition du Falcon 030, la plupart des Ataristes trouvèrent le boîtier peu pratique et ne se prêtant pas à l'ajout de cartes d'extensions. Seuls les musiciens apprécièrent son format compact. De plus, certains reprochaient au Falcon 030 de ne pas être assez puissant. Atari résolu le problème en proposant le Microbox, qui n'était autre qu'un Falcon avec un microprocesseur Motorola 68040 dans un boîtier type "desktop". Il possédait 3 supports pour des cartes d'extensions comme sur les PC. Ceux qui ont eu la chance de voir le prototype du Microbox disent que c'est un mélange d'une console Jaguar et d'un Medusa. Il n'a jamais été commercialisé, ni même présenté à la presse. Pourtant, tout était prêt: il n'y avait plus qu'à attendre la décision de Sam Tramiel. Elle fût négative, la console Jaguar étant prioritaire. Les Tramiel avaient été refroidit par l'accueil plutôt mauvais fait au Falcon 030 (surtout aux Etats-Unis, il avait été plutôt bien accueilli en Europe). Ils pensaient, à, juste titre, que le marché serait réservé à des compatibles PC. Atari ne perdait pas d'argent avec le Falcon 030, mais Sam Tramiel pensait qu'il y en avait plus à se faire avec la Jaguar. Il avait raison, mais il a oublié un détail. Beaucoup de développeurs du Falcon 030, qui avaient investi de l'argent, n'ont pas du tout apprécié de se faire couper l'herbe sous les pieds. En retour, ils n'ont pas dédaigné développer de jeux sur la Jaguar. Et celle-ci s'est cassée la figure (le budget commercial de la première année ayant servi à financer des développements de jeux).

Spécifications techniques (suivant les informations que j'ai pu trouver):

• Microprocesseur: Motorola 68040 cadencé à 66 MHz (je ne suis pas sûr pour la fréquence);
• Coprocesseur mathématique: ??;
• Processeur pour le traitement de données numériques: Motorola DSP 56001 (pas sûr) cadencé à ?? MHz avec ?? Kmots de SRAM;
• Processeur graphique: Blitter cadencé à ?? MHz;
• RAM: certainement 4 Mo d'origine;
• ROM: 512 Ko;
• Versions du système d'exploitation: 4.92 ou 5.0;
• Résolutions graphiques: certainements identiques au Falcon 030 avec peut-être un mode SVGA plus étendu;
• Palette: ??;
• Possibilités sonores: certainements identiques au Falcon 030;
• Lecteur de disquettes 3"5: 1.44 Mo;
• Disque dur interne: ??;
• Ports intégrés: certainements identiques au Falcon 030 + 3 supports pour cartes d'extensions ou d'entrées/sorties.

Atari Stacy:

Apparu en 1989, le Stacy est la machine préférée des musiciens. C'est un ST portable complet.

• Microprocesseur: Motorola 68HC000 cadencé à 8 MHz;
• RAM: 1 Mo, extensible à 4 Mo;
• ROM: 192 Ko;
• Version du système d'exploitation: version spéciale du TOS 1.04;
• Résolutions graphiques: 320x200/16 couleurs, 640x200/4 couleurs et 640x400/monochrome;
• Palette: 512 couleurs;
• Possibilités sonores: 3 voix mono (Yamaha PSG);
• Lecteur de disquettes: 3"5 720 Ko;
• Disque dur: 3"5 interne;
• 2 prises Midi;
• 1 port série;
• 1 port parallèle;
• 1 port cartouche;
• 2 ports joysticks/souris;
• 1 port ACSI pour disques durs externes;
• 1 port pour moniteur externe.

Atari ST Book:

Le ST Book est apparu en 1991. Il était beaucoup plus performant que le Stacy. Il fût un des premiers ordinateurs portables à posséder un bouton de mise en veille de l'ordinateur et ainsi avoir la possibilité d'économiser la batterie pour reprendre son travail plus tard dans l'état où on l'avait laissé.
Son seul problème: Atari fût dans l'incapacité de le livrer dans les temps impartis.

• Microprocesseur: Motorola 68000 cadencé à 8 MHz;
• RAM: 1 Mo, extensible à 4 Mo;
• ROM: 192 Ko;
• Version du système d'exploitation: version spéciale du TOS 1.6;
• Résolution graphique: 640x400 monochrome (écran LCD monochrome);
• Palette: 512 couleurs;
• Possibilités sonores: 3 voix mono (Yamaha PSG).

Atari Stylus (ST Pad):

Le Stylus, appellé au début ST Pad, est un projet qui a été présenté au public, puis abandonné. Il a été conçu lors de la grande et courte mode des ordinateurs sans clavier. Atari devait être présent, il l'a été. Il n'a jamais été commercialisé.
En fait, le Stylus est un Atari ST sans clavier. Il suffisait d'écrire avec le stylo sur l'écran et le système d'exploitation reconnaissait les déplacements et les traduisait en commandes. Il était possible de lui connecter un clavier. Il possédait des ports d'extensions type PCMCIA

Spécifications techniques:

• Microprocesseur: Motorola 68000 cadencé à 8 MHz;
• RAM: 1 Mo, extensible à 4 Mo;
• ROM: 256 Ko;
• Version du système d'exploitation: version spéciale du TOS 2.05;
• Résolution graphique: 640x400 monochrome (écran RGB monochrome);
• Palette: 512 couleurs;
• Possibilités sonores: 3 voix mono (Yamaha PSG).

Atari ATW 800 (Transputer Workstation):

Apparu en 1989, personne ne sait ce qui s'est passé dans la tête des ingénieurs de chez Atari. On se demande toujours comment cette machine a fait pour exister. En fait, Atari essayait d'implanter un système Unix sur le TT 030. Les ingénieurs avaient beaucoup de problèmes d'implantation. Je me rappelle des amis qui avaient vu tourner un TT 030 avec Unix (le TT/X) chez Atari France. En une heure, ils n'avaient jamais vu une machine planter aussi souvent. A mon humble avis, voilà pourquoi l'ATW 800 a été présenté. Pour essayer de faire une "vraie" machine Unix. Seulement 350 machines furent construites (50 prototypes et 300 machines en production ou, selon les documentations d'Atari, 100 prototypes et 250 machines en production).
En fait, il fût présenté la première fois en Novembre 1987 au COMDEX de Las Vegas sous le nom de ABAQ. Il a été développé en collaboration avec la société anglaise Perihelion (pour la conception de la carte mère et du système d'exploitation, compatible Unix, Helios). Perihelion continue de supporter le développement logiciel sur cette machine, notamment Helios qui doit en être à la version 1.3.

Spécifications techniques:

• Microprocesseurs:
  • Motorola 68000 cadencé à 8 MHz;
  • Inmos T800 Transputer cadencé 20 MHz (10 MIPS): possibilité d'ajouter jusqu'à 12 microprocesseurs Inmos T800 supplémentaires, soit 13 microprocesseurs au total !!
• Processeur graphique: Blossom;
• RAM: 4 Mo extensible a 16 Mo;
• Système d'exploitation (sur disque dur): Helios (système compatible Unix) et X-Window (pour l'interface graphique);
• Résolutions graphiques: 1280x980/16 couleurs, 1024x760/256 couleurs, 640x480/256 couleurs et 512x480/16.7 millions de couleurs;
• Lecteur de disquettes 3"5: 720 Ko;
• Disque dur interne SCSI: 40 Mo (en série);
• Port intégré:
  • 2 prises Midi;
  • 1 port série RS232;
  • 1 port parallèle;
  • 1 port ACSI pour disques durs externes;
  • 1 port SCSI pour disques durs externes.

Atari Portofolio:

Le Portofolio a été commercialisé en 1989. C'est le premier et le plus petit ordinateur de poche (pratiquement) compatible PC. Son système d'exploitation compatible MS-DOS 2.11 s'appelle DIP-OS (il est beaucoup plus confortable et performant que MS-DOS). En intégré, il possedait un traitement de textes, une base de données (compatible Lotus 1, 2 et 3), un répertoire téléphonique, un agenda (avec alarme) et une calculatrice. Pour sauvegarder les données, il utilise des cartes d'extensions format carte bancaire de 32 Ko, 64 Ko et 128 Ko de capacité. On peut même y connecter un disque dur !
Il est toujours d'actualité puisque lors du récent déménagement de la bibliothèque de France dans ses nouveaux locaux, le tri des ouvrages a été réalisés à l'aide de Portofolio !

Spécifications techniques:

• Microprocesseur: Intel 80C88 cadencé à 4.92 MHz;
• RAM: 128 Ko, extensible à 640 Ko;
• ROM: 256 Ko;
• Version du système d'exploitation: DIP-OS (compatible MS-DOS 2.11);
• Version des ROM (mise à jour impossible): 1.056 (première version), 1.072 et 1.09 (non commercialisée);
• Résolution graphique: 240x64/monochrome, 80 caractères sur 8 lignes (écran LCD monochrome 11,3 cm x 3 cm);
• Palette: monochrome;
• Possibilités sonores: 1 voix (permet, avec le répertoire téléphonique, de composer automatiquement le numéro de téléphone du correspondant);
• Alimentation: soit avec 3 piles type AA, soit avec un bloc d'alimentation/transformateur sur le 220 Volts;
• Ports intégrés:
  • 1 port parallèle;
  • 1 port pour extension de mémoire de 32 Ko, 64 Ko ou 128 Ko (type carte bancaire).

L'Hades			Le Falcon MK-II

Spécifications techniques: identiques à un Atari Falcon 030 plus:

• Circuits sons revus;
• Prises mini-jacks remplacées par des prises jacks standards;
• Port pour disque dur SCSI interne.

Spécifications techniques: identiques au Falcon MK-I:

• Boîtier type desktop;
• Utilisation d'un clavier de PC.

Spécifications techniques:

• Microprocesseur: Motorola 68030 cadencé à 32 MHz ou Motorola 68040 cadencé à 64 MHz ou Motorola 68060;
• RAM:
  • ST RAM extensible jusqu'à 14 Mo;
  • TT RAM extensible jusqu'à 256 Mo;
• ROM: ??;
• Version du système d'exploitation: ??;
• Lecteur de disquettes 3"5: 1.44 Mo;
• Ports intégrés:
  • 2 prises Midi;
  • 1 port parallèle bidirectionnel;
  • 4 ports séries;
  • 1 port disque dur ASCI;
  • 1 port disque dur SCSI.

Spécifications techniques:

• Microprocesseur: Motorola 68040 cadencé à 64 MHz ou Motorola 68060;
• RAM: extensible jusqu'à 128 Mo (4 Go avec une carte d'extension);
• ROM: 512 Ko 100 ns (extensible jusqu'à 2 Mo);
• Version du système d'exploitation: 3.06 modifié;
• Lecteur de disquettes 3"5: 1.44 Mo;
• Possibilités sonores: comme un ST;
• Ports intégrés:
  • 1 prise pour la connection d'un clavier de Mega STf/STe ou de TT;
  • 2 prises Midi;
  • 1 port parallèle bidirectionnel;
  • 1 port série classique (RS232C);
  • 1 port série (RS232C, vitesse maximum: 115 000 bauds);
  • 1 slot VME;
  • 1 port disque dur IDE 16 bits;
  • 1 port disque dur ACSI;

Spécifications techniques:

• Microprocesseur: Motorola 68040 cadencé à 64 MHz ou Motorola 68060 cadencé à 120 MHz;
• RAM: extensible jusqu'à 1 Go;
• ROM: 512 Ko;
• Version du système d'exploitation: 3.xx modifié;
• Carte graphique: ET 4000 PCI;
• Lecteur de disquettes 3"5: 1.44 Mo;
• Ports internes:
  • 4 slots norme PCI;
  • 2 slots norme ISA;
  • 1 slot VME;
  • 1 port disque dur EIDE (10 Mo/s, pour deux disques);
  • 1 port disque dur SCSI (4 Mo/s, pour 7 lecteurs);
• Ports externes:
  • 2 prises Midi;
  • 1 prise compatible joystick/souris Atari;
  • 1 prise pour la connection d'un clavier PC;
  • 1 port parallèle bidirectionnel;
  • 2 ports séries (9 et 25 broches, vitesses maximum: 19600 bauds et 230 000 bauds);
  • 1 port communication LocalTalk (230 Kbauds);